On vous a nouvellement diagnostiqué un syndrome des ovaires polykystiques(SOPK) et vous ne savez pas où donner de la tête face aux nombreuses informations sur le sujet ? Dans cet article, on vous explique tout ce que vous devez savoir pour mieux appréhender ce syndrome et l’accompagner tout au long de votre vie. Première cause d’infertilité par anovulation, le SOPK est un syndrome hormonal pour lequel il n’existe pas de traitement curatif. Aussi, comprendre ses symptômes pour mieux vivre avec le SOPK est une nécessité pour beaucoup de femmes. À quoi est-il dû ? Quelle est la conduite à tenir face au SOPK ? Réponse dans cet article.
Comprendre son SOPK
Selon l’Organisation mondiale pour la santé, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) touche environ 8 à 13 % des femmes en âge de procréer dans le monde. Jusqu’à 70 % des femmes touchées ne seraient toujours pas diagnostiquées. Que les femmes aient 16 ans, 20 ans ou même 50 ans, le SOPK peut être diagnostiqué à tout âge.
Contrairement à son nom qui laisse penser que le syndrome est liée à un développement de kystes, elle résulte en réalité d’un déséquilibre hormonal. Issu de l’ovaire et du cerveau, ce déséquilibre des hormones FSH et LH, trouble le cycle féminin. Ici, le taux de LH, hormone déclenchée lors de l’ovulation, est plus élevée qu’en temps normal. Résultat, l’ovaire comprend un mauvais message et sécrète en conséquence beaucoup trop d’androgènes, les hormones mâles, dont la testostérone. Or, elle est normalement produite en très faible quantité chez la femme.
Ce dérèglement hormonal a de lourdes conséquences. Normalement, en début de cycle menstruel, chaque ovaire peut contenir 5 à 10 follicules, dont un seul peut devenir un ovocyte fécondable, les autres se désagrégeant. Dans le cas du SOPK, l’excès d’hormones mâles bloque la maturation folliculaire. Aucun follicule ne devient dominant, causant une présence anormale de follicules et leur croissance (au minimum 20 follicules). Comme dans de nombreuses affections, plusieurs facteurs peuvent expliquer ce déséquilibre, sans pouvoir identifier la cause principale. On sait toutefois que le SOPK est génétiquement transmis au sein d’une même famille, mais qu’il ne touche pas toujours de la même manière les femmes atteintes.
Reconnaître ses symptômes pour accompagner son SOPK
S’il existe différents types de SOPK, les symptômes sont également variables pour chaque femme. Certaines n’en souffrent pas, alors que d’autres vivent au quotidien avec de nombreux symptômes. Parmi eux, on retrouve :
- Les troubles du cycle menstruel et l’infertilité : l’absence ou la rareté de l’ovulation se traduit par l’absence totale de règles (aménorrhée) ou par des cycles irréguliers très longs, pouvant atteindre 40 jours. Ce trouble entraîne une infertilité chez 50 % des femmes atteintes.
- L’hirsutisme : la production excessive d’hormones mâles entraîne le développement d’une pilosité importante, aussi bien sur le visage que sur le reste du corps. Cela touche en moyenne 70 % des femmes.
- L’alopécie : il s’agit de la chute de cheveux, en particulier sur le sommet du crâne et sur la zone des tempes.
- La prise de poids : l’excès d’androgène provoque une adiposité excessive. Résultat, les femmes atteintes peuvent prendre rapidement du poids et être davantage prédisposées à un risque de diabète, d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.
- L’acné : la peau a tendance à devenir plus grasse, et il n’est pas rare que des tâches brunes apparaissent.
- La fatigue et les migraines.
Traiter son infertilité lié au syndrome des ovaires polykystiques
Le SOPK impact considérablement la fertilité des femmes atteintes. En effet, à cause des troubles du cycle menstruel, il est plus compliqué de déterminer efficacement la fenêtre de fertilité et de savoir quand aura lieu l’ovulation. C’est ce principal aspect qui fait du SOPK la première cause d’infertilité féminine dans le monde. S’il est toutefois possible de tomber enceinte, même sans traitement médicamenteux, un accompagnement et un suivi médical peuvent aider à réguler le cycle et provoquer l’ovulation. La fécondation in vitro peut également être envisagée.
En complément de ces solutions médicales, il existe d’autres actions plus naturelles. Le cataplasme d’argile verte est notamment un excellent booster de la fertilité. Il permet de purifier l’organisme et de le rééquilibrer. Le miel d’euphorbe ou encore la rose de Jericho sont également des ingrédients vertueux pour stimuler la fertilité, réguler le cycle menstruel et favoriser l’ovulation.
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Changer son mode de vie pour traiter ses symptômes et vivre avec le SOPK
Le SOPK est associé à une variété de problèmes de santé à long terme qui ont une incidence sur le bien-être physique et émotionnel. Malheureusement, il n’existe à ce jour aucune solution pour traiter le syndrome des ovaires polykystiques. Le traitement repose majoritairement sur une amélioration de l’hygiène de vie.
Pratique d’une activité physique
Il est reconnu qu’en cas de surpoids, perdre 10 % de sa masse graisseuse réduit la production d’androgènes. Cela a un réel bénéfice sur les troubles du cycle menstruel, notamment l’aménorrhée. Bouger son corps peut donc également contribuer à renforcer sa fertilité. Sur le long terme, cette perte de poids permet de diminuer le risque de complications métaboliques. Au-delà de ces bienfaits sur le SOPK, le sport est un échappatoire bénéfique pour prendre soin de sa santé mentale !
Régime alimentaire pour SOPK
L’aspect diététique a une énorme importance sur l’évolution des symptômes du SOPK. Il existe fort heureusement des recommandations de spécialistes, pour adapter son menu à son syndrome. L’un des points principaux est sans doute d’avoir conscience des aliments à éviter pour avoir une alimentation anti-inflammatoire :
- Supprimer les aliments ultra transformés de son alimentation.
- Avoir si possible une alimentation sans gluten, le gluten étant facteur d’inflammation.
- Limiter les produits laitiers, également facteurs d’inflammation et chargés en hormones et facteurs de croissance.
- Éviter les sucres rapides, le SOPK étant associé à une moins bonne action de l’insuline face au sucre.
- Etc.
De nombreuses recettes existent pour vous aider à adapter votre régime alimentaire au SOPK, et qui permettent également d’obtenir toutes les vitamines et nutriments essentiels. Il est également possible, pour certaines femmes, de pratiquer le jeûne intermittent. Celui-ci permet d’améliorer la résistance à l’insuline et a de nombreuses vertus pour le bien-être du corps. Toutefois, cette pratique est déconseillée en cas de fatigue chronique, d’hypothyroïdie ou de faim excessive le matin.
Soulager naturellement son SOPK
Sur la même ligne directrice, il existe divers remèdes naturels pour soulager les symptômes liés à la pathologie :
- L’huile de nigelle: en massage, elle permet de lutter efficacement contre les douleurs. Huile aux nombreux bienfaits, ses propriétés anti-inflammatoires en font un excellent allié contre le SOPK.
- Tisane de Khamaré : cette tisane rééquilibre les hormones, apaise les douleurs et purifie l’appareil reproducteur.
- La Hijama : cette pratique ancestrale permet de réguler les hormones, le cycle menstruel, d’atténuer les douleurs et d’éliminer les toxines accumulées.
- Le costus indien : cette plante d’Asie boost la fertilité et lutte contre les troubles hormonaux, ce qui en fait un super ingrédient naturel pour combattre les troubles de l’infertilité associé au SOPK.
Vous l’aurez compris, le SOPK touche de nombreuses femmes dans le monde. S’il n’existe pas de remède miracle, soulager efficacement ses symptômes est une réelle nécessité. De cette manière, vous pourrez apprendre à vivre avec la maladie, sans lui laisser la chance d’impacter considérablement votre bien-être.
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Hijamaiy, ma santé au naturel.
2 réflexions sur “#4- Vivre avec le SOPK : ce qu’il faut savoir du jour au lendemain”
Merci pour cette excellent article tellement complet, c’est une aide au quotidien pour vivre avec . Un grand merci pour cette aide précieuse 😊
Merci à toi ma cupp’ine 🥰